Les monotypes représentés ici sont une présentation non exhaustive, un aperçu ...
Réalisés en ateliers, ils sont les réminiscences des traces laissées par la traversée de paysages qu'ils me soient donnés par la lecture ou la promenade.
Cette technique d’estampe se situe à mi-chemin entre la peinture et la gravure.
Le monotype est un procédé d'impression sans gravure qui produit un tirage unique. Une fois la matrice de zinc encrée, il s’agit de faire surgir forme et lumière par retrait de l'encre qui rendra le blanc du papier. La matrice est passée sous presse avec le papier qui reçoit l'épreuve.
C’est une prise d’ empreinte, un instantané du geste producteur d’image.
Biocide et aquarelle,
2023.
Monotypes estampés à la main et aquarellés,
29 x 70 cm.
Depuis la dune,
Pin,
Ligne rousse,
Si loin, cyprès,
2021,
Monotypes sur feuille de liège appliquée,
20x30cm environ.
Dune, Blue note, Lointain, 2021.
Monotypes et chine appliqué sur vélin d'Arches, 50 x65 cm.
Promenade de janvier. Monotypes série 8 ex, 2018.
Tentation de la collection, monotypes, depuis 2017....série en cours.
Bouton d’or – renoncule
Gaillet et Chélidoine
Belle et inconnue
Gaillet gratteron
Gaillet vrai
…
Ici, dans la série La tentation de la collection, des végétaux frais ont été glissés entre le papier et la matrice préparée ; les végétaux laissent leur forme négative gaufrée dans le papier en le teintant parfois de leur jus. Ces formes botaniques sont éléments à part entière de la composition et entrent en dialogue avec le dessin de l’encre aux infinies nuances de gris.
Le jardin de John.
Monotype, 2014 - 2016. Tondi 40 cm sur vélin d'Arches
Les monotypes en tondo, (formats ronds), ont été travaillés avec une encre pour linogravure et estampés à la main. Le jardin de John fait référence à John Cage, non seulement compositeur mais aussi grand botaniste, spécialiste de mycologie et féru de plantes sauvages comestibles.
La nuit des temps. Monotype aquarellé sur vélin d'Arches, 2017.
Laver les ombres. Série, 2014. Monotypes sur vélin d'Arches, 30 x40 cm environ.
L’image surgit. Ces images, s’il en est, convoquent parfois les empreintes laissées par la lecture d’ouvrages littéraire, des romans, des essais, des poèmes... (Laver les ombres de Jeanne Benameur, Colline de Jean Giono, Histoire d’un ruisseau d’Elisée Reclus, Ravage de René Barjavel…) Elles n’en sont pas une illustration, elles en sont des réminiscences.
Ces bribes de narration tissent le fil du récit et dessinent les mouvements de paysages intérieurs.
Cependant, ces images ne cherchent pas de faux semblants et se révèlent pour ce qu’elles sont : taches, coulures, opacités et transparences pour ouvrir ce nouvel espace de projection, oscillant entre figuration et abstraction, et se proposer à l’imaginaire du spectateur.